Souffrez-vous de mauvaise circulation sanguine, comme 17 millions de Français (1) ? Cette situation est préoccupante, car la circulation sanguine joue un rôle crucial dans notre santé. Elle assure le transport de l’oxygène et des nutriments vers les cellules et facilite aussi l’évacuation des déchets. Lorsque ce processus vital est compromis, des symptômes tels que les jambes lourdes, des gonflements ou même des varices peuvent apparaître. Des options médicales existent, mais de plus en plus de personnes se tournent également vers les remèdes naturels. Les plantes médicinales, utilisées depuis des siècles, offrent une alternative efficace, pour stimuler la circulation sanguine. Découvrez comment cinq plantes puissantes peuvent vous aider à rétablir une circulation optimale et à retrouver votre vitalité.
Qu’est-ce que la circulation sanguine ?
La circulation sanguine est le processus par lequel le cœur pompe le sang à travers un réseau de conduits sanguins (artères, veines et capillaires) qui véhiculent le sang à travers tout l’organisme. Ce débit sanguin permet de transporter l’oxygène, les hormones et les nutriments aux cellules du corps, mais aussi d’éliminer les déchets. Il est essentiel, afin de maintenir l’homéostasie, de soutenir les fonctions vitales et de permettre la régénération des tissus.
La mauvaise circulation sanguine désigne une réduction ou une altération de ce flux, à travers les vaisseaux sanguins. Cette situation entraîne donc, une oxygénation et une nutrition insuffisantes des tissus et des organes, provoquant de nombreux symptômes.
Quels sont les signes d’une mauvaise circulation sanguine ?
La mauvaise circulation sanguine se manifeste par divers symptômes, allant d’une gêne quotidienne à une douleur plus importante. Les principaux signes sont :
- Les jambes lourdes : c’est l’un des signes les plus courants d’une mauvaise circulation sanguine, surtout après être resté debout ou assis pendant longtemps ;
- Les engourdissements et les fourmillements : notamment dans les doigts et les orteils. Cette sensation peut durer de quelques minutes à quelques heures ;
- Les démangeaisons : les fourmillements peuvent conduire à des démangeaisons, mais aussi à des picotements ;
- Les douleurs et les crampes musculaires sont situées le plus souvent dans les jambes et sont aggravées après l’effort ;
- Une fatigue générale : sensation d’épuisement constant, à cause d’une mauvaise oxygénation des tissus ;
- Les œdèmes : ces gonflements peuvent être accompagnés d’une sensation d’inconfort ou même de brûlure, souvent dans les jambes, les pieds, les chevilles et les mains ;
- Les extrémités froides : particulièrement les mains et les pieds ;
- Les changements de couleur de la peau : pâleur ou couleur bleuâtre (cyanose) dans les zones touchées ;
- Les varices : veines dilatées et tordues, souvent visibles sous la peau ;
- Les troubles de la mémoire et de la concentration.
→ Si ces symptômes persistent ou s’aggravent, il est crucial de consulter votre médecin pour un diagnostic précis et un traitement approprié.
Les conséquences d’une mauvaise circulation sanguine
La mauvaise circulation sanguine peut avoir de nombreuses conséquences sur la santé, affectant ainsi divers organes et systèmes du corps.
Voici les principales conséquences :
- Des difficultés à la marche ;
- Des vertiges et des étourdissements : causés par une oxygénation insuffisante du cerveau ;
- Des difficultés à cicatriser : les coupures et les plaies mettent plus de temps à guérir. Ainsi, un risque accru d’infections peut apparaître, en raison d’une cicatrisation lente ;
- Des ulcères et des plaies : plaies ouvertes, surtout sur les jambes et les pieds, difficiles à soigner ;
- Une phlébite : c’est l’obstruction d’une veine par un caillot sanguin. La zone touchée devient rouge, chaude et douloureuse. La phlébite peut également s’accompagner d’un œdème. Cette situation nécessite de consulter rapidement un médecin ;
- Des maladies cardiaques : le cœur peut être surchargé, entraînant une insuffisance, et même une attaque cardiaque ;
- Des accidents vasculaires cérébraux (AVC) : risque accru de caillots sanguins pouvant provoquer des AVC ;
- Un dysfonctionnement érectile : une difficulté à maintenir une érection, en raison d’une mauvaise circulation dans la région pelvienne.
Une évaluation et une prise en charge précoce sont essentielles, afin de prévenir les complications graves et améliorer la santé globale.
Les causes d’une mauvaise circulation sanguine
Les raisons peuvent résulter de diverses causes, allant de conditions médicales sous-jacentes à des facteurs liés au mode de vie.
- L’athérosclérose : accumulation de plaques de graisse, de cholestérol et d’autres substances sur les parois des artères, rétrécissant et durcissant ces dernières (voir la photo ci-dessous).
- L’insuffisance cardiaque et les maladies du cœur : le cœur ne pompe pas efficacement le sang ;
- L’hypertension artérielle est souvent associée à une mauvaise circulation sanguine ;
- Le diabète : endommage les vaisseaux sanguins et les nerfs, en particulier aux extrémités ;
- L’anémie : diminution du nombre de globules rouges ou de l’hémoglobine, réduisant ainsi, la capacité du sang à transporter l’oxygène ;
- La compression vasculaire : par des tumeurs, des kystes, ou d’autres masses, exerçant une pression sur les vaisseaux sanguins ;
- L’obésité : l’excès de poids exerce une pression supplémentaire sur les vaisseaux sanguins et le cœur ;
- Le tabagisme : influe sur la coagulation du sang et endommage les vaisseaux sanguins. Les substances contenues dans le tabac peuvent également détériorer les parois sanguines ;
- La sédentarité : le manque d’exercice physique réduit la stimulation du flux sanguin ;
- Une alimentation riche en graisses saturées, sel et sucre, contribue à l’athérosclérose et à d’autres problèmes vasculaires ;
- La grossesse : augmentation du volume sanguin et des changements hormonaux pouvant provoquer des varices et des gonflements ;
- Les déséquilibres hormonaux : affectant le tonus et la santé des vaisseaux sanguins ;
- Les températures extrêmes : une exposition prolongée au froid extrême peut rétrécir les vaisseaux sanguins, tandis que la chaleur excessive peut grandement les dilater ;
- Le vieillissement : perte de l’élasticité des vaisseaux sanguins avec l’âge, réduisant notamment, leur capacité à faire circuler le sang efficacement.
- L’hérédité : le facteur héréditaire est important si un des deux parents a des varices.
Connaître les causes est essentiel pour prévenir les complications !
5 plantes pour soulager une mauvaise circulation sanguine
Les plantes médicinales ont de nombreuses propriétés thérapeutiques, qui vont améliorer la circulation sanguine et atténuer ses conséquences.
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1. Le Ginkgo Biloba
Le Gingko Biloba (Gingko Biloba) appartient à la famille des Ginkgoacées. Il est originaire d’Asie, et est utilisé en médecine traditionnelle chinoise depuis des millénaires. C’est un arbre pouvant vivre jusqu’à 1 500 ans. Ses feuilles sont en forme d’éventail à 2 lobes. Les plus jeunes sont de couleur vert clair. Les plus anciennes sont grises vertes. Ce sont donc les feuilles qui sont utilisées en phytothérapie. Leur odeur est faible et leur saveur légèrement amère.
Propriétés médicinales
Le Ginkgo Biloba est antioxydant, vaso-dilatateur, neuroprotecteur et protecteur cardiovasculaire. Il stimule la microcirculation cérébrale et périphérique. Il améliore la fluidité sanguine, limitant ainsi le risque de caillots. Les feuilles soulagent aussi les jambes lourdes, les œdèmes et la maladie de Raynaud (2). Elles renforcent le tonus de la paroi veineuse et protègent les parois vasculaires contre les dommages.
Utilisation
- Teinture : 20 à 40 gouttes dans un peu d’eau, 2 à 3 fois par jour.
- Infusion : 6 à 9 g de feuilles sèches pour un litre d’eau bouillante. Puis infusez 10 minutes. Ensuite, consommez jusqu’à 3 tasses par jour.
► Effectuez des cures longues, de 2 à 3 mois, pour observer des résultats satisfaisants !
Contre-indications
- Abstenez-vous en cas de troubles de la coagulation, d’hémophilie, de saignement et à l’approche d’un accouchement.
- Contre-indiqué en cas de prise d’anticoagulants ou d’aspirine.
- En cas d’opération chirurgicale, arrêtez la prise une semaine avant.
2. Le Marronnier d’Inde
Le marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum) appartient à la famille des Hippocastanacées. Cet arbre pousse dans l’hémisphère nord et peut atteindre 30 mètres de hauteur. En phytothérapie, l’écorce et le fruit sont employés pour ses vertus bienfaisantes. La capsule est verte et épineuse. Elle peut également renfermer 1 à 3 grosses graines d’un brun luisant : les marrons d’Inde. Ceux-ci sont récoltés de septembre à octobre.
Propriétés médicinales
Le Marronnier d’Inde est veinotonique et vasoconstricteur veineux. Il renforce la résistance des capillaires et le tonus des parois veineuses. Ainsi, il lutte contre les distansions, à l’origine des varices. Il facilite le retour veineux, en augmentant la pression sanguine. La plante est également anti-inflammatoire, antiœdémateuse et fluidifie le sang. Elle calme les douleurs des hémorroïdes et agit sur les parois variqueuses.
Utilisation
- Teinture : selon le docteur Jean Valnet, 20 à 40 gouttes avant les repas, dans un peu d’eau, pendant 10 à 15 jours par mois.
- Poudre : 1 à 2 g de fruits en poudre.
- Macérât huileux : appliquez en massage sur les jambes et les hémorroïdes.
Leur saveur est âcre et amère. Pour cette raison, la décoction est difficile à consommer, mais tout à fait possible pour les plus courageux.
- Décoction : 40 g de marrons broyés pour un litre d’eau. Faites bouillir 5 minutes. Puis, laissez infuser 10 minutes. Ensuite, consommez une tasse avant chaque repas, pendant 21 jours.
Contre-indications
- Abstenez-vous si vous prenez des médicaments anticoagulants ou hypoglycémiants et en cas de grossesse et d’allaitement.
- Ne pas appliquer sur une plaie ouverte.
- Déconseillé si vous avez un ulcère gastrique ou duodénal.
- Évitez d’ingérer des marrons, car ils sont irritants et provoquent des troubles digestifs et nerveux.
3. L’Hamamélis
L’Hamamélis (Hamamelis virginiana) appartient à la famille des Hamamelidacées. Il est également connu sous le nom de « Noisetier de sorcière ». C’est un petit arbre à feuilles caduques, de 2 à 7 mètres de hauteur. Il est originaire d’Amérique du Nord. L’écorce et les feuilles sont utilisées en phytothérapie. Les branches sont ramifiées en rameaux flexibles, lisses et bruns. Elles portent des feuilles ovales, sinuées, dentées et d’une couleur verte, tirant parfois vers le jaune. Les feuilles se récoltent notamment, pendant l’été et les écorces, avant la floraison.
Propriétés médicinales
L’Hamamélis est réputé bénéfique pour le système circulatoire. C’est un vasoconstricteur et tonique veineux, astringent, décongestif, régulateur de la circulation et anti-inflammatoire. Il soulage donc, les nombreux symptômes d’une mauvaise circulation sanguine : la couperose, les varices, les phlébites, les hémorroïdes, les jambes lourdes, etc.
Utilisation
- Infusion : 20 g de feuilles, écorce ou rameaux séchés, pour un litre d’eau bouillante. Puis, faites infuser 10 à 15 minutes. Ensuite, buvez 2 à 3 fois par jour, entre les repas.
- Teinture : 30 à 60 gouttes, 2 à 3 fois par jour.
Contre-indications
L’Hamamélis est généralement très bien toléré.
4. La vigne rouge
La vigne rouge (Vitis vinifera var.tinctoria) appartient à la famille des Vitacées. Cet arbuste sarmenteux comprend des lianes grimpantes, pouvant atteindre une longueur de 20 mètres. Elle correspond à un ensemble de cultivars très particulier, à fruits noirs et pulpe cramoisie. Le feuillage de teinte rouge apparaît en automne. Celui-ci est utilisé en phytothérapie. Les feuilles sont larges, nettement dentées et formées de 3 à 5 lobes sinués. Aussi, elles sont souvent velues en-dessous.
Propriétés médicinales
La vigne rouge a des vertus anti-inflammatoires et astringentes. La plante est aussi veinotonique et antiœdémateuse. Elle augmente donc la résistance capillaire et a des effets hypertenseurs. Elle est donc idéale pour les varices, les hémorroïdes et la fragilité capillaire.
Utilisation
- Infusion : 30 g de feuilles pour un litre d’eau bouillante ou une cuillère à soupe pour une tasse. Faites infusez 10 minutes. Puis, buvez de 2 à 4 tasses par jour, entre les repas. La saveur est subtile, mais légèrement âpre.
- Teinture : 30 à 60 gouttes dans un peu d’eau, 2 à 3 fois par jour.
- Gélule.
► Une cure de 2 à 3 semaines est souvent recommandée. Prenez la vigne rouge loin des repas et de la prise de médicaments et de compléments alimentaires.
Contre-indications
La vigne rouge est très bien tolérée. Mais, la plante reste déconseillée à fortes doses aux jeunes enfants et aux femmes enceintes. À éviter en cas d’antécédents de cancers hormonodépendants. Abstenez-vous de la consommer, si vous êtes sous traitement anticoagulant.
5. Le Fragon
Le Fragon (Ruscus aculeatus) appartient à la famille des Liliacées. Il est également connu sous le nom de « petit houx ». Ce sous-arbrisseau rhizomateux et toujours vert, mesure de 30 à 90 cm de haut, formant des petits buissons. Il est originaire des maquis du bassin méditerranéen. Le rhizome et les feuilles sont employés en phytothérapie. Aussi, les rhizomes sont gris-jaunâtres, horizontaux et garnis de racines ligneuses. Ce qu’on croit être des feuilles sont en réalité des rameaux aplatis. Ceux-ci sont coriaces, ovales, lancéolés, vert foncé et terminés en pointe piquante.
Propriétés médicinales
Le fragon est un puissant vasoconstricteur du système veineux et veinotonique. C’est aussi un très bon anti-inflammatoire veineux. Il a donc une action thérapeutique sur les varices, les jambes lourdes, les crampes, les démangeaisons ou encore les séquelles de phlébite. La plante tonifie également la paroi veineuse. Elle soulage les œdèmes des membres inférieurs, car elle permet un meilleur drainage lymphatique. Enfin, elle est reconnue pour agir sur les hémorroïdes chroniques.
Utilisation
- Décoction : selon le docteur Jean Valnet, utilisez 60 g de racines sèches pour 1 litre d’eau froide. Faites bouillir 10 minutes. Puis infusez 20 minutes. Ensuite, consommez 2 à 3 tasses par jour, en dehors des repas. Sa saveur est d’abord douce, puis très âcre.
- Teinture : 30 à 60 gouttes dans un peu d’eau, 3 fois par jour et entre les repas.
- Gélule.
- Suppositoire.
→ Vous pouvez associer le fragon avec la vigne rouge, l’hamamélis ou le marron d’Inde.
Contre-indications
- Déconseillé en cas d’hypertension, car elle augmenterait la pression artérielle.
- De rares allergies existent et peuvent conduire à des troubles gastriques et à des nausées.
- Évitez en cas de prise d’anticoagulants ou hypoglycémiants.
- Abstenez-vous si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.
Attention, le fruit rouge ne se consomme pas. Il est toxique !
► Vous pouvez également combiner toutes ces plantes entre elles ou avec d’autres plantes du système circulatoire, telles que le noisetier ou l’achillée millefeuille.
Autres conseils pour améliorer une mauvaise circulation sanguine
Outre les plantes médicinales, découvrez quelques conseils pratiques pour activer le retour veineux.
- Pratiquez une activité physique : améliorez le tonus musculaire et stimulez la circulation sanguine avec la marche, la natation, le renforcement musculaire, et même les postures de yoga.
- Équilibrez votre alimentation : consommez des fruits et des légumes riches en antioxydants (baies, agrumes, épinards), pour protéger les vaisseaux sanguins. Mangez des poissons gras (saumon, maquereau), des graines de lin et des noix, afin de réduire l’inflammation et d’améliorer la santé vasculaire.
- Buvez suffisamment : une hydratation optimale en eau ou en tisane, fluidifie le sang et l’aide ainsi à circuler plus facilement. Limitez la caféine et l’alcool qui ne sont pas bon pour la circulation sanguine.
- Maintenez un poids santé : réduit la pression sur le système circulatoire.
- Évitez le tabac : le tabagisme endommage les vaisseaux sanguins et réduit leur capacité à transporter le sang.
- Limitez le stress : pratiquez la méditation, la respiration profonde ou le tai-chi, afin de faire baisser le stress. Également, des massages réguliers influent sur le bien-être et stimulent la circulation sanguine locale.
- Faites attention à vos postures : évitez de comprimer les veines en croisant les jambes.
- Portez des vêtements amples : évitez les vêtements trop serrés qui peuvent restreindre le flux sanguin. Utilisez des bas de compression peut être nécessaire, pour améliorer le retour veineux, surtout si vous êtes debout ou assis pendant de longues périodes.
- Surélevez les jambes lorsque vous êtes assis ou couché : favorise le retour du sang vers le cœur. Également, alternez des bains chauds et froids, afin de stimuler la circulation.
- Consultez un professionnel de santé : si vos symptômes, liés à une mauvaise circulation sanguine persistent, un avis médical peut être indispensable, pour effectuer un diagnostic précis.
En conclusion
Améliorer une mauvaise circulation sanguine est essentiel pour maintenir une bonne santé, mais aussi prévenir de nombreuses affections. Les plantes médicinales offrent une alternative naturelle et efficace, pour stimuler le flux sanguin et renforcer le système vasculaire. En intégrant les plantes dans votre routine quotidienne, vous pouvez aussi profiter de leurs nombreux autres bienfaits thérapeutiques.
Et vous, que faites-vous contre la mauvaise circulation sanguine ?
🚨 Cet article n’a pas pour but de remplacer un avis médical ! En cas de doute sur votre santé ou de symptômes persistants, consultez un professionnel de la santé.
Références
(1) Étude Ifop – « Les français et leurs jambes » – Avril 2020
(2) Andrew H Muir, Rosalind Robb, Margaret McLaren, Fergus Daly, Jill J F Belch – « L’utilisation du Ginkgo biloba dans la maladie de Raynaud : un essai en double aveugle contre placebo» – Vasc Med. 2002 ;7 (4) : 265-7. Doi : 10.1191 / 1358863x02vm455oa. PMID : 12710841
- Claudine Luu et Annie Fournier – 300 plantes médicinales de France et d’ailleurs – Éditions Terre vivante, 2020
- Gérard Debuigne et François Couplan – Le petit Larousse des plantes qui guérissent – Éditions Larousse, 2013
- Dr Jean Valnet – La phytothérapie, se soigner par les plantes – Éditions Vigot, 2001
